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Comment planter un arbre ou un arbuste

Comment planter un arbre ou un arbuste

Planter un arbre ou un arbuste est une opération simple à la portée de tous. La technique de plantation variera un peu selon le type de produit (à racines nues, en mottes, en contenants), les conseils donnés dans cet article sont pour la plantation d’arbres et d’arbustes en contenants.

Avant Toute Chose, une Bonne Réflexion S'impose.

Bien avant de mettre la pelle dans la terre, il faut planifier notre projet de plantation, cette étape préalable est essentielle pour assurer le succès et la pérennité du projet de plantation.

Bien connaître l’environnement récepteur pour faire le bon choix d'espèces.

Afin de s’assurer qu’il plante le bon arbre ou le bon arbuste au bon endroit, le jardinier devra s’interroger sur les conditions offertes par le site de plantation. Ces conditions devront être concordantes avec les besoins de l’espèce choisie.

  • Est-ce que le site est ensoleillé ou ombragé ?
  • Est-ce que le sol est bien drainé ?
  • Est-ce que le sol est aéré ou compacté ?
  • Y a-t-il des éléments physiques dans le paysage immédiat à prendre en considération (fils électriques, bâtiments, piscine, champs d’épuration …) ?

Cette réflexion préplantation est probablement l’étape la plus importante, comme le dit l’adage, la bonne plante au bon endroit sans oublier que de planter un arbre c'est bon pour la planète.

Planter un arbre ou un arbuste en quelques étapes faciles

Préparation du plant :

Sortez le plant de son contenant et inspectez les racines, si elles sont peu abondantes et que la motte de terre est un peu fragile, ne faites rien, c’est parfait ! En revanche, si les racines sont abondantes ou spiralées, grattez toutes les racines à la surface des côtés et du dessous de la motte.

Ensuite, remettez le plant dans son pot et inondez-le, ce mouillage extrême de la motte avant sa plantation diminue beaucoup le choc de transplantation.

Creuser le trou :

Creusez un trou aussi profond que la hauteur de la motte et de minimum deux fois sa largeur. Mettre la terre ainsi excavée de côté dans une brouette ou sur une bâche de plastique en prenant soin de retirer les gros débris et les grosses roches. On pourra y ajouter environ 30% de compost, mélanger et utiliser pour remplir le trou plus tard.

Repérage de la zone du collet :

Une étape cruciale ! Le collet de la plante est la zone comprise entre la tige et les racines, c’est la partie évasée à la base de la tige principale. Le collet doit être visible après la plantation, il doit se situer juste au-dessus du niveau du sol. Si le collet est placé trop profond dans le sol, il y a de grands risques de pourriture. Pour vous aider, placez un ruban temporaire sur la zone du collet pour vous guider au moment de mettre le plant en terre.

Installation du plant dans la fosse :

Déposez la motte dans le trou de plantation en prenant soin de faire concorder le collet avec la surface naturelle du sol. Il peut être nécessaire à cette étape d’ajouter de la terre au fond si on a creusé un peu plus que nécessaire. Assurez-vous que la tige est centrée dans le trou et que le plant est bien droit. Remplissez le trou en utilisant le sol préalablement récupéré et amendé de compost.

Vous pourriez aussi utiliser un terreau de plantation adapté si votre sol est très pauvre. La règle principale à cette étape est de bien tasser le sol sans surcompacter. Il faut éviter les poches d’air, car la présence d’air aura pour effet d’assécher les racines et compromettre la survie du plant. Revérifiez que la zone du collet est bien située au-dessus du niveau du sol. Finalisez le tout en créant avec de la terre un bourrelet autour du trou initial pour faire un genre de piscine qui va aider l’arrosage.

De l’eau, de l’eau et encore de l’eau :

Arrosez abondamment et en profondeur, pour assurer une humidité uniforme et suffisante, faites-le en plusieurs fois avec de petites quantités à la fois. Si l’arrosage tasse le sol dans le trou, il peut être nécessaire d’ajouter de la terre. Une chose importante ici à comprendre est que la plante, avant qu’elle ne puisse étendre son réseau racinaire dans le sol, est limitée au substrat de sa motte.

Tant que les racines n’ont pas commencé à coloniser le nouvel environnement, la plante ne peut aller chercher ses ressources que dans la zone de sa motte originale. Si celle-ci s’assèche, le plant va souffrir de déshydratation même si l’eau semble disponible dans le sol environnant. Dans les jours qui suivent la plantation, une surveillance quotidienne doit être faite.

Le paillage :

Installez 5 à 10 cm d’un paillis organique sur environ 1 pied de diamètre autour de la tige. Dégagez le tronc sur environ 10 centimètres de diamètre pour éviter les problèmes de pourriture. Cette opération sera bénéfique pour l’arbre ou l’arbuste en conservant l’humidité et la fraîcheur du sol ainsi que pour faciliter votre travail en diminuant la croissance des mauvaises herbes.

Quelle est la période idéale pour planter des arbres et des arbustes au Québec ?

Un proverbe chinois dicte : « Le meilleur moment pour planter un arbre était il y a 20 ans. Le deuxième meilleur moment est maintenant.» Au Québec, on pourrait remplacer maintenant par à peu près n’importe quand entre le dégel printanier et le gel du sol à l’automne.

Voici quelques conseils pour bien choisir un moment de plantation.

Une journée fraîche et nuageuse sera idéale, il est judicieux d’éviter les périodes de canicule et les sécheresses. Si c’est impossible de l’éviter, il faudra prévoir d’ajuster les arrosages en conséquence.

Au printemps, il faut surtout s’assurer que le sol est assez dégelé et que les arbres ou arbustes que l’on plante ont bien passé leur dernier hiver dans le froid du Québec. Une plante qui sort d’une serre de production chauffée en hiver n’a pas complété le processus d’aoûtement et le cycle de dormance qui lui permet de survivre à l’hiver québécois. Elle souffrira d’un simple gel au sol qui pourrait lui être fatal.

L’automne est un très bon moment pour planter des arbres et des arbustes. Les sécheresses sont moins fréquentes et les épisodes de grande chaleur beaucoup plus rares. À cette période de l’année, alors que les parties aériennes sont en arrêt de croissance, les racines continuent de se développer tant que le sol n’est pas gelé. La grande majorité des végétaux peuvent être plantés avec succès à l’automne jusqu’aux premières gelées.

Petit bémol pour les espèces moins rustiques pour lesquelles il faudra prévoir des protections hivernales ou même plutôt favoriser une plantation de printemps pour lui donner toutes les chances d’être à son meilleur pour affronter les rudes hivers québécois.

Faut-il tuteurer les arbres ?

À cette question la réponse est NON ! À moins que…

  1. L’arbre est mou et ne se tient pas debout sans assistance, cela peut arriver avec certains arbres à croissance rapide comme le Saule pleureur.
  2. Le site est instable, détrempé ou sujet à des inondations saisonnières.
  3. Le site est exposé à de forts vents.

Le tuteur est une mesure temporaire, une béquille qu’il faudra retirer aussitôt que possible afin de permettre à l’arbre de développer un tronc solide et un système racinaire fort. Généralement le tuteur peut et doit être retiré une année après sa plantation. Pour vérifier, bougez délicatement le tronc et si la motte ne bouge pas alors le tuteur n’est plus requis. 

Protéger les arbres et les arbustes contre les rongeurs et le broutage

L’installation d’une spirale blanche perforée ou d’un grillage métallique autour de la base du tronc des arbres et arbustes peut être très bénéfique. Ces dispositifs sont peu coûteux et très faciles à poser. Il faut cependant s’assurer de les retirer au printemps pour éviter des problèmes de pourriture.

Si vous vivez dans un environnement bucolique et que l’observation du cerf de Virginie fait partie de vos activités quotidiennes, vous aurez tout intérêt à installer des dispositifs anti-broutage pour les espèces d’arbres et arbustes feuillus.

Ces protecteurs doivent être maintenus en place jusqu’à ce que la cime des arbres soit hors d’atteinte par les chevreuils. On peut trouver des filets anti-broutage dans les jardineries ou certains magasins spécialisés. Leur coût est quand même considérable.

Il est possible avec un peu d’imagination et de détermination d’en fabriquer à la maison avec des matériaux recyclés quand même assez facilement !

« Pour réussir sa vie, un homme doit faire un enfant, écrire un livre et planter un arbre. » Compay Segundo (1907-2003)

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